Lundi 14 Décembre 2015, Sylvia Bongo est rentrée au Gabon après un séjour en Israël, en Palestine et en Jordanie dans le cadre d’un voyage d’amitié de promotion de la paix au proche orient.
La Première Dame du Gabon accompagnée d’une délégation de femmes gabonaises s’est rendue en Israël et en Palestine, dans le cadre d’une tournée pour parler de paix et de coopération bilatérale, notamment sur l’éducation et la lutte contre le cancer, deux causes dont elle a fait ses priorités. Sylvia Bongo a rencontré Sara Netanyahu, l’épouse du Premier ministre israélien, le président de Palestine, Mahmoud Abbas, et la reine Rania de Jordanie. EN choisissant d’un entretien avec les trois parties engagées dans la région, la première dame gabonaise a lancé un message d’apaisement, appelant à voir par-delà les différences afin de favoriser la paix dans la région.
La première dame s’explique : « J’ai souhaité me rendre dans ce lieu saint en compagnie de mes sœurs gabonaises pour rappeler l’importance de la paix, de l’humilité et de la tolérance que chacune et chacun de nous doit préserver en son for intérieur. Le Gabon est béni et me trouvant dans le berceau des trois grandes religions monothéistes : l’Islam, le Judaïsme et le Christianisme, j’ai aussi voulu prier pour les Gabonaises et les Gabonais qui souffrent en silence. Puisse la lumière de Jérusalem, la ville sainte, nous éclairer et faire de chacun de nous un artisan de paix. »
Cette dernière a par ailleurs profité de son séjour pour visiter le Centre de Cancérologie de la Fondation du Roi Hussein de Jordanie, centre reconnu pour la qualité de la formation de ses médecins et de ses soins ainsi que l’International Academy d’Amman, une école d’excellence bilingue qui offre une éducation globale centrée notamment sur la citoyenneté responsable. Selon son cabinet, les deux visites devraient permettre d’obtenir du soutien dans le cadre des activités de l’école internationale du Ruban vert à Libreville et de la Maison d’Alice, la structure devant accueillir les personnes économiquement faibles atteintes de cancers, à partir de 2016.
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