Les choses bougent pour l’Académie Franco-Américaine de Management (AFRAM), et pour le mieux. En effet, l’Académie basée à Libreville fait actuellement preuve d’un dynamisme impressionnant. C’est tout d’abord la création d’une convention diplômante signée avec la Chambre de Commerce et d’Industrie de Normandie (CCI) qui est sous le feu des projecteurs. Cette formation professionnelle récompensera bientôt d’un double sésame franco-gabonais les heureux (et assidus !) étudiants gabonais qui auront la chance de suivre des cours dont le parcours est conforme au système universitaire LMD.
Ce master, orienté commerce, diplômera de futurs managers achats, dont le rôle sera d’assurer le bon approvisionnement des produits et l’harmonisation du circuit vente selon les critères en vigueur dans l’entreprise. De plus, il s’agira pour eux de travailler main dans la main avec les fournisseurs et de savoir répondre le plus rapidement possible aux exigences des clients et aux contraintes de l’entreprise. Ce qui n’est certes pas une sinécure, mais bel et bien un emploi où les défis et le dépassement individuel ont toute leur place. Dans la mise en place de cet objectif ambitieux, l’Académie peut s’enorgueillir de bénéficier du soutien de poids de plusieurs entreprises françaises, et non des moindres. Ainsi, d’illustres noms comme Peugeot, Sagem, Areva ou encore Total comptent déjà dans la catégorie enviée de partenaires stratégiques du double master franco-gabonais et la liste ne va faire que s’allonger, tant le master attire les volontés et les énergies du pays.
Une bonne nouvelle n’arrivant jamais seule, il est important de souligner que cet ambitieux accord de double-diplomation n’est pas le seul chantier auquel s’est attelé l’Académie Franco-Américaine. Ainsi, nous pouvons dès à présent parler d’un autre événement riche en émotions, celui de la cérémonie d’inauguration du centre culturel Américain, the American Corner dans le texte, qui révèle une nouvelle fois l’extraordinaire dynamisme de l’Afram. Ce lieu d’échange et de paix vient en effet de voir le jour à Libreville, et c’est peu dire qu’il déclenche l’enthousiasme général des amoureux de la culture américaine. Preuve de l’importance de l’événement, c’est en effet l’Ambassadrice des Etats-Unis au Gabon elle-même qui a inauguré les lieux en grande pompe.
L’objectif avoué de ce nouveau centre d’échange est de promouvoir et de renforcer la culture américaine dans le pays, et tout est mis en place pour que ce lieu devienne un magnifique espace d’échange et de convivialité, ainsi que, selon les mots même de l’ambassadrice, une véritable fenêtre ouverte sur la culture américaine. Une bibliothèque en accès libre, des salles de lectures, des postes de travail connectés à Internet, et le tout entièrement gratuit : jamais une telle structure n’avait vu le jour à Libreville, et tout le monde se félicite désormais de la présence d’un tel centre de travail au cœur de la capitale.
Symbole important, The American Corner porte le nom de John Lewis, qui fut l’un des compagnons de lutte de Martin Luther King. Image de combat, image de liberté. C’est l’Amérique, sa culture, sa diversité et son énergie qui viennent de prendre pied à Libreville : et il ne fait aucun doute que les habitants de Libreville sauront apprécier à sa juste valeur l’ouverture d’un tel lieu d’échange culturel et scientifique, qui voit le jour, comme l’a très justement souligné non sans émotion le directeur général de l’Afram lors de l’inauguration du bâtiment, plus de deux décennies après la fermeture du précédent centre américain dans la capitale gabonaise.
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