Le Gabon, plus vert que jamais

Actualités

Publié par Romane Bousso le 19 Fév 2016

Avec ses 22 millions d’hectares de forêt tropicale, le Gabon est véritablement l’un des poumons verts de la planète. Ses écosystèmes sont à la fois source de fierté et de richesse. IL s’agit pour l’état de les exploiter sans les altérer. Le nouveau plan opérationnel « Gabon Vert » vise à protéger les écosystèmes gabonais, mais également de booster tous les secteurs relevant de ce pilier porteur de l’économie nationale.

 

Mardi 16 février 2016 dans la capitale gabonaise, le Premier ministre, Daniel Ona Ondo, a présidé la cérémonie d’ouverture du séminaire de validation du plan opérationnel « Gabon Vert », organisé par le Bureau de coordination du Plan stratégique Gabon émergent (BCPSGE), pilier central du Plan Stratégique Gabon Emergent. Le chef du gouvernement a félicité les organisateurs pour leur initiative qui répond parfaitement au projet du président de la République, Ali Bongo Ondimba, qui entend faire du Gabon un pays émergent à l’horizon 2025. Daniel Ona Ondo a ainsi lancé un appel à tous les acteurs du pilier « Gabon vert » afin qu’ils agissent ensemble afin que les objectifs visés soient atteints.

 

L’économie verte s’annonce, en effet, comme un des vecteurs de l’économie mondiale du XXIème siècle et notre pays dispose des atouts pour y devenir un grand acteur. Le Gabon vert c’est quatre axes d’intervention parmi lesquels la « Protection et sécurisation des écosystèmes », la « connaissance de l’environnement et de la biodiversité », l’ « aménagement durable des écosystèmes avec des règles de prélèvement des ressources » et une « valorisation durable des ressources naturelles » s’appliquant aux trois grands écosystèmes naturels offrant des conditions idéales de développement de sept filières moteurs de croissance.

 

Le chef du gouvernement a indiqué que les enjeux de ce séminaire se situent à deux niveaux : au niveau du développement de l’économie nationale qui appelle désormais à la diversification ; et de la durabilité du développement dont les actions doivent tenir compte des générations futures et de la préservation de l’environnement à travers la protection de la faune et de la flore. L’enjeu est de taille pour ce pays forestier (plus de 80 % de son territoire). Ce patrimoine naturel est très convoité – des richesses encore inexploitées que l’état a voulu sanctuariser. En 2002, Omar Bongo Ondimba mettait sous cloche 11 % du territoire, en créant treize parcs nationaux. Cinq ans plus tard, l’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN) était née pour veiller à leur sauvegarde.