Ali Bongo annonce un plan de gestion du conflit homme-faune

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Ali Bongo annonce un plan de gestion du conflit homme-faune

Le Président gabonais, Ali Bongo Ondimba a annoncé un plan national de gestion du conflit homme-faune. Ce dernier vise à protéger les communautés villageoises menacées par les éléphants.

 

A la faveur de l’invitation de son homologue Uhuru dans le cadre du Sommet du Giant’s Club qui s’est tenu sur le plateau de Laikipia au Kenya les 29 et 30 avril derniers, le chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba a annoncé la mise en place d’un plan national de gestion du conflit homme-faune pour protéger les communautés villageoises menacées par les éléphants. « Je souhaite garantir aux populations rurales une égalité des chances dans les activités agricoles et le droit à une vie paisible », a indiqué Ali Bongo Ondimba. Sécurité citoyenne, dégâts économiques, criminalité transnationale : avec le soutien des meilleurs environnementalistes, Ali Bongo Ondimba engage des actions transversales à la hauteur des enjeux.

 

Prenant la parole devant ses pairs, Ali Bongo Ondimba a décliné les grands axes de ce plan d’action que le Gabon va implémenter avec le concours de l’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN) et du ministère de la Protection de l’environnement et des Ressources naturelles, de la Forêt et de la Mer. « Combattre le braconnage, c’est rendre nos villages plus sûrs, assurer la protection des récoltes et permettre à nos enfants de grandir sans craindre et les éléphants, et les trafiquants. C’est, bien sûr, une question de sécurité, mais aussi un moyen d’assurer la diversification de notre économie », a ajouté Ali Bongo. Membre-fondateur de l’Initiative de protection des éléphants (EPI), lancée le 3 mars dernier par l’Organisation des Nations-unies (ONU) en vue de mettre un terme au commerce illicite des espèces sauvages, le Gabon entend agir tant sur le front social que dans le domaine environnemental.

 

« Une phase-pilote va consister à poser des clôtures électriques dans les secteurs où les raids des pachydermes sont les plus fréquents », a-t-il précisé. Une véritable stratégie sera ainsi mise en place afin de mieux protéger les Gabonaises et les Gabonais conformément à la résolution de l’ONU sur la « Lutte contre le trafic des espèces sauvages » dont le Gabon fut, en juillet 2015, un des principaux artisans. Question également de sécurité nationale, soulignera encore le Président de la République soucieux d’un échange d’expérience avec le président Kenyatta aux prises avec les insurgés Shebab financés notamment par le trafic d’ivoire.

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