Andrew Alli, le PDG d’African Finance Cooperation (AFC), a été reçu par son excellence le Président Ali Bongo Ondimba. Cette rencontre officialise son entrée dans le capital de la société anonyme Gabon Special Economic Zone (GSEZ), en charge d’aménager la Zone économique spéciale de Nkok.
L’adhésion du Gabon à l’AFC, l’Africa Finance Corporation, une institution multilatérale axée sur le financement des infrastructures en Afrique, commence à se concrétiser. L’AFC a en effet décaissé 140 millions de dollars pour entrer au capital de la Gabon Spécial Economic zone (GSEZ), jusque-là joint-venture entre le groupe agroalimentaire singapourien Olam International et la République du Gabon. Cet accord signé avec l’AFC « nous permettra de développer l’infrastructure existante de GSEZ et mettre en œuvre un certain nombre de nouveaux projets. (…). En fin de compte, ces projets vont stimuler le développement économique du Gabon et d’améliorer la vie des citoyens gabonais », a soutenu le président gabonais, Ali Bongo, lors de la signature de l’accord
L’arrivée de l’AFC dans le capital de GZES SA, à hauteur de 86 milliards de FCFA (USD 140 millions) devrait permettre la construction d’infrastructures supplémentaires dans la Zone économique spéciale de Nkok. Parmi ces infrastructures à venir, un nouveau terminal minéralier, destiné à attirer de nouveaux investisseurs. Bénéficiant d’un régime fiscal et douanier particulier, la ZES de Nkok, en cours de développement à moins d’une trentaine de kilomètres de Libreville, est la concrétisation de la volonté du Président de la République de développer le Gabon en multipliant les moteurs de croissance économique ainsi que les opportunités de trouver un emploi, conformément au Programme de l’égalité des chances cher au Chef de l’Etat.
Fondée en 2007, en vue d’être le principal catalyseur des investissements en infrastructures du secteur privé sur le continent, l’Africa finance corporation (AFC) affiche un bilan financier d’environ 2,9 milliards de dollars US (environ 1 450 milliards de francs). Elle se classe comme la deuxième institution multilatérale de financement et d’investissement en Afrique. Le Gabon rejoignait ses rangs en septembre dernier.
Dans un communiqué daté du 1er septembre courant, le responsable de l’AFC a affirmé qu’au sein de l’organisation, tous les membres sont « déterminés à financer et développer les infrastructures de façon proactive, là où le besoin se fait le plus sentir ». « Nous nous réjouissons de l’engagement du Gabon envers le développement et le soutien des investissements en matière d’infrastructures, afin d’atteindre cet objectif. Les grandes ressources naturelles du Gabon, l’abondance de terres et l’industrie agricole en développement ont un grand potentiel, pour une croissance durable et pour la diversification, à condition que les infrastructures appropriées nécessaires soient mises en place. Nous souhaitons apporter une contribution significative en ce sens. » C’est désormais chose faite.
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