La blogosphère gabonaise s’est enflamée pour la bourde d’un lieutenant de l’armée dont les nerfs ont lâché lors d’un direct alors qu’il s’apprêtait à communiquer une information relative au déroulement du concours d’entrée au Prytanée militaire.
Mauvaise journée pour le lieutenant Fustel Marien Moussodji. Alors que ce dernier s’apprêtait à communiquer une information relative au déroulement du concours d’entrée au Prytanée militaire, le militaire a perdu ses moyens. Venu lire un communiqué relatif au concours d’entrée à cette école, (« Il s’agit d’une occasion singulière donnée aux Gabonais des deux sexes, de poursuivre leur scolarité dans un environnement épargné des grèves ») il a commis une bourde avant de s’exclamer « Oh je suis foutu !!! Je suis mort !!! », le tout en direct.
Le Chef du service Relations Publiques et Communication pensait certainement aux sanctions de sa hiérarchie dues à une erreur de communication. L’expérience a été traumatisante. Le lieutenant a eu une hausse de tension durant la nuit d’hier et a été interné à l’hôpital militaire toute la nuit. Il est maintenant sorti de l’hôpital et a regagné son domicile. Le lieutenant ne sera pas sanctionné par la hiérarchie militaire mais son chef, lui par contre a immédiatement été sanctionné.
En effet, le commandant Eric Ivala, Directeur général du Prytanée Militaire, qui avait désigné le lieutenant Moussodji pour lire un communiqué qui n’avait pas été soumis à la procédure de validation. Chaque communication autour des activités de l’armée doit en effet passer par le Secrétariat général du ministère de la Défense nationale et c’est ce secrétariat qui désigne un porte-parole attitré et expérimenté pour lire la communication. C’est cette procédure qui n’a pas été suivie par le commandant Eric Ivala.
La bourde a en tout cas attiré la sympathie des téléspectateurs. Les messages de soutien en ligne se sont multipliés : « la régie aurait pu rapidement demander à passer à une autre information et revenir après sur le Chargé de Communication, histoire qu’il retrouve ses esprits », ou encore « le réalisateur a figé son plan sur le lieutenant en détresse, à la limite, il aurait même pu couper le micro du Lieutenant ! »
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