Agro-industrie : le Gabon se lance dans la farine

Emploi

Publié par La Rédaction le 10 Juin 2016

Le Groupe Foberd Gabon vient de mettre sur pied le Complexe agro-industriel ultramoderne pour produire la farine de blé, la semoule et les aliments pour bétail.

 

Foberd Gabon continue son développement horizontal avec l’ouverture d’une minoterie ultramoderne, spécialisée dans la production de la farine d’un coût d’investissement de 7 milliards de francs CFA : le complexe agro-industriel du Gabon. Il comprend des bâtiments aux normes internationales et des équipements ultramodernes de dernière génération. Située dans la zone industrielle d’Owendo, cette unité industrielle prévoit recruter et former, aux métiers du moulin, plus de 200 employés, majoritairement des nationaux, composés d’ingénieurs, cadres supérieurs, agents de maitrise et ouvriers.

 

D’une capacité de production de 300 tonnes / jour encore extensible, le Complexe agro-industriel du Gabon a démarré sa production au mois d’avril 2016. Afin de s’assurer un fonctionnement optimal et continu en énergie électrique, le Complexe agro-industriel du Gabon s’est doté d’un groupe électrogène de relais, lui permettant de fonctionner normalement en cas de coupure d’électricité. La farine de blé ainsi produite peut d’ores et déjà être achetée sous la marque « Tigresse » dans plusieurs marchés de Libreville.

 

Le centre de production est à la pinte de la technologie, et ce même en matière d’environnement. « L’environnement est un espace universel que nous devons préserver pour nous-mêmes et pour les générations futures. La recherche de profit, au demeurant normale, ne doit pas et ne peut pas justifier sa destruction ou sa mise en danger volontaires », a assuré à ce propos directeur délégué du complexe agro-industriel, Abdelmomen Kaaniche.

 

L’objectif premier de cette production est de s’approprier le marché domestique, avant de se lancer éventuellement à l’assaut des marchés de la Cemac, voire celui de la Cedeao. « Nous avons lancé depuis le début du mois de mai la démarche de certification ISO. C’est, de notre point de vue, une démarche naturelle si nous voulons asseoir notre crédibilité sur une reconnaissance internationale », a déclaré M Kaaniche.