Franck Ping, mis en demeure, fuit le Gabon

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Franck Ping, mis en demeure, fuit le Gabon

Franck Ping, fils du candidat à la présidentielle, Jean Ping, aurait quitté le pays pour échapper à la justice. Il faisait face à des accusations de corruption dans le dossier Sinohydro.

 

Frank Ping serait-il dans de mauvais draps ? Ce dernier était sous le coup d’une enquête préliminaire confiée à la police judicaire par le procureur de la République près le tribunal de première instance de Libreville, en marge d’une affaire de corruption liée au dossier Sinohydro. Le fils de l’ancien numéro un de la commission de l’UA aurait indument perçu les exorbitantes sommes de plus de 5,2 milliards de francs CFA et plus de 700 millions de francs en guise de commissions provenant successivement des marchés de construction du réseau électrique de Libreville, en 2009, et de construction des routes Akiéni-Okondja et Koumameyong-Ovan.

 

Grace à des révélation du site d’investigation français Mediapart, fondées sur des documents de la police anticorruption française et des dépositions de l’avocat François Meyer, Frank Ping avait été impliqué dans le scandales des commissions. L’annonce de sa mise en demeure fait suite à un examen de situation de deux ressortissants chinois par les services d’immigration dont Wang Ping, directeur général adjoint de la société chinoise Sinohydro.

 

Franck Ping a quitté prématurément le territoire national depuis sa mise en demeure par le procureur de la République Steve Ndong Essame. Ce dernier n’exclut pas un mandat d’arrêt international. Pour le lui, « le parquet de Libreville, dans le cadre de la coopération judiciaire internationale, entend mettre tous les mécanismes juridiques en œuvre pour faire la lumière sur ces agissements s’apparentant à la délinquance financière avant des éventuelles poursuites pénales contre les mis en cause devant la juridiction compétente. » Cette attitude ne plaide en tout cas certainement pas en faveur de son innocence.

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