Non-reconduit au terme de son contrat en juin, Jorge Costa pourrait pourtant conserver son poste de sélectionneur du Gabon. Malgré un bilan très mitigé, le Portugais n’aurait que deux rivaux en lice à sa succession, et il jouit toujours de soutiens bien placés dans le pays.
Retournement de situation ! Alors que tout semblait avoir une fin de la carrière d’entraineur des panthères gabonaises pour Jorge Costa, les rueurs de son retour vont bon train. En cause, une révélation faite par la presse spécialisée : la Fédération devait examiner les candidatures reçues ce week-end avant d’annoncer l’heureux élu le 30 juillet prochain. Or, on apprend que les prétendants ne se sont pas bousculés au portillon pour prendre en main le pays hôte de la CAN 2017. Selon le quotidien L’Union, seuls 3 candidats auraient ainsi fait parvenir leur dossier à la date butoir du 20 juillet.
Il s’agirait du triple vainqueur de la CAN avec l’Egypte, Hassan Shehata, du Franco-Algérien Djilali Bahloul et de nul autre que le sulfureux Jorge Costa. Si le profil de Shehata semble intéressant, même s’il a moins connu de succès depuis son départ de la sélection égyptienne en 2011 et qu’il doit encore prouver qu’il est capable de s’exporter.
Selon plusieurs sources, néanmoins, le retour de Jorge Costa est acté depuis plusieurs semaines. Plusieurs noms (Pierre Aubame, Paul le Guen, Patrice Carteron, Alain Boghossian, Carlos Queiroz…) circulaient avec plus ou moins d’insistance pour le remplacer, et aucun n’a finalement émergé lors de l’appel à candidature. Certains pensent ainsi que tout ce processus ne serait qu’une mascarade et Costa, et que la victoire de Costa est un acquis du fait de soutiens haut placés au sein du palais du bord de mer.
Ce dernier n’est pourtant pas désiré du tout par une large frange des supporters. Pour rappel, ces dernières années, le Gabon, a perdu 10 places au classement Fifa (98e). Il débutera en octobre prochain le troisième tour des qualifications pour la Coupe du Monde 2018 dans un groupe où figurent également le Maroc, la Côte d’Ivoire et le Mali.
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