La couverture maladie gabonaise s’ouvre à 600 000 Gabonais économiquement faibles

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La couverture maladie gabonaise s’ouvre à 600 000 Gabonais économiquement faibles

La Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS) est censée garantir un système de santé aux Gabonais les plus démunis. Pourtant, des segments de la population étaient exclus du système. C’est désormais du passé.

 

Depuis 1956, le Gabon s’est doté de divers systèmes de protection sociale, et à ce titre fait modèle d’exception en Afrique centrale. La Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS, créée en 2007) est devenue le pilier de l’Etat en matière de protection sociale avec un périmètre étendu.

 

La structure a pour mission de garantir une couverture maladie universelle et assurer le service de prestations sociales aux Gabonais identifiés comme économiquement faibles. Si elle ne couvre pas encore l’ensemble des 1,6 million de Gabonais, elle s’est déjà imposée comme la pierre angulaire de la politique sociale du pays.

 

Cependant, les populations rurales non salariées ou les travailleurs « informels » étaient exclus de ce système. Voilà pourquoi la création d’un troisième fonds de financement de l’assurance maladie au sein de la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS), réservé aux Gabonais économiquement faibles (GEF) est une petite révolution : elle permet une couverture véritablement universelle. A ce titre, 600 000 Gabonais vont pouvoir bénéficier d’une couverture.

 

Cette couverture maladie prend en charge, sans contribution des bénéficiaires, les frais liés aux soins externes, aux hospitalisations, aux produits pharmaceutiques courants et aux évacuations sanitaires. La dépense publique liée à cette prise en charge s’est élevée à plus de 16 milliards de francs en 2015. L’État a également renforcé les filets sociaux en faveur des populations vulnérables (personnes handicapées, filles mères, sinistrés, etc.), auxquelles il a alloué 3 milliards de francs en aides directes en 2015.

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