Le nouveau président gabonais, fraichement réinvesti, a confirmé que le Gabon était prêt à accueillir l’édition 2017 de la Coupe d’Afrique des nations (CAN), en dépit des turbulences post-électorales que le pays vient de traverser.
« A l’heure où nous parlons, il n’y a pas de raisons pour que cette coupe ne se tienne pas chez nous. Les stades seront prêts et nous aurons de beaux matches », a déclaré Ali Bongo Ondimba à la presse, se voulant rassurant après des rumeurs de relocalisation. La Confédération africaine de football (CAF) s’était en effet inquiétée des violences initiées par la contestation du résultat des présidentielles, et avait récemment évoqué l’éventualité d’une délocalisation de la CAN dans un autre pays.
A cause de la crise post-électorale qui a secoué le pays et des émeutes provoquées par la contestation de la victoire du président sortant par son rival Jean Ping, des doutes sont apparus quant à la capacité du pays à fournir un cadre propice à ce rassemblement sportif. Le président gabonais s’exprimait au lendemain de la validation de sa réélection par la Cour constitutionnelle – une nouvelle qui, si elle ne plait pas à tous, a le mérite de tourner la page d’un recours sous extrême tension.
Pour Ali Bongo, toutes les conditions sont réunies pour que la CAN-2017 se tienne au Gabon – du 14 janvier au 5 février. La première étape de cette la grand-messe du football est imminente : elle aura lieu le 19 octobre prochain à Libreville, avec le tirage au sort des poules. Il déterminera dans quel ordre les 16 équipes qualifiées s’affronteront dans les quatre villes hôtes : Libreville, Franceville, Port-Gentil et Oyem. Il était nécessaire que l’ordre soit rétabli à ce point, sans quoi l’accueil gabonais des épreuves aurait sans doute été compromis.
En réaction à cette clarification, la Confédération africaine de football (CAF) a assuré ne pas travailler, pour le moment, à une solution de repli. Pour rappel, le grand patron de la CAF Issa Hayatou avait envisagé un plan B auprès du Maroc, au cas où la situation dégénérerait au Gabon. Rappelons également qu’en 2012 déjà, le Gabon avait abrité une partie des matches de la CAN qu’il co-organisait avec la Guinée équatoriale.
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