Handball : l’équipe nationale s’offre Jackson Richardson pour deux ans

Sport

Publié par La Rédaction le 6 Avr 2017

L’ancien champion du monde de handball français, Jackson Richardson, est devenu lundi le nouveau sélectionneur de l’équipe nationale du Gabon. Le Réunionnais de 47 ans a signé à Libreville ce lundi 3 avril un contrat de deux ans.

 

L’équipe nationale de handball dispose depuis le 3 avril dernier d’un nouvel entraîneur. Jackson Richardson, dit « Jack » est un ancien joueur français qui a officié au sein des « Barjots » et des « Costauds » français (les prédécesseurs des actuels « Experts », qui enchainent les titres). Médaillé de bronze aux Jeux olympiques de Barcelone (1992) et double champion du monde 1995 et 2001 avec l’équipe de France, il s’agit de l’international français le plus capé de l’histoire (417 sélections).

 

Après avoir pris sa retraite en tant que jouer, Richardson s’est lancé dans une carrière d’entraîneur en 2014 et a déjà coaché Chambéry et Dijon en France. Il devra désormais préparer la sélection nationale pour le 23e Championnat d’Afrique des nations de handball masculin, qui aura lieu au Gabon en 2018. Il sera épaulé dans cette tâche par un autre français : Pablo Morel, ancien-entraîneur d’Issy-Paris. Les deux hommes devront porter haut les couleurs des Panthères. L’homme s’est montré confiant et combattif.

 

Sa mission le : atteindre le podium. Seulement, le nouvel entraîneur n’a pas caché ses ambitions : « L’objectif, c’est d’aller sur la plus haute marche du podium. Moi, je suis un gagneur. J’ai envie d’aller encore au-delà de l’objectif, c’est-à-dire d’atteindre le Graal » a-t-il déclaré lors de son investiture, aux côtés du Président de la République, Ali Bongo Ondimba. Jackson percevra 15 000 euros par an (environs 900 000 Fcfa) et a signé pour deux ans.

 

La route sera néanmoins longue. Pour rappel, le Gabon a terminé à l’avant dernière place de la dernière CAN traditionnellement remportée par des pays du Maghreb comme la Tunisie ou l’Egypte. Le Gabon ambitionne de devenir « une plateforme sportive, surtout au niveau de la sous-région », a déclaré à l’AFP le porte-parole du ministère des sports gabonais Gervais Bouanga Ngoma. Avec ce choix d’entraineurs, il s’en donne certainement les moyens.