Le groupe Olam veut améliorer ses performances environnementales et sociales

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Le groupe Olam veut améliorer ses performances environnementales et sociales

Le groupe Olam prend des engagements afin de renforcer ses performances environnementales et sociales au Gabon.

 

Présent depuis 7 ans sur le territoire gabonais, le groupe singapourien Olam (GSEZ) a été passé u crible dans une étude sur l’impact économique et social de toutes ses activités en terre gabonaise entre 2010 et 2017. Celle-ci a été réalisée par l’économiste Mays Mouissi. Celui-ci dresse un portrait globalement positif de l’impact de l’entreprise sur tissu économique gabonais :« Entre 2010 et 2016, la contribution en valeur du secteur agricole dans la formation du PIB s’est accrue de 30%, celle de l’industrie du bois s’est accrue de 193%, celle de l’agro-industrie de 40% et celle de transports de 34% ».

 

Les bilans économique et social sont en revanche moins reluisants. Aussi, dans le cadre du renouvellement de sa stratégie pour le développement durable, GSEZ a décidé de faire la part belle aux progrès sociaux et à la réduction de son impact environnemental. Ainsi, il s’est engagé à améliorer le quotidien des populations rurales dans les domaines de l’éducation et de la santé, mais aussi mieux protéger les écosystèmes.  Afin de coordonner cette action, Olam a mis en place mardi, une structure de gouvernance environnementale et sociale (SGES) qui agira en « gendarme ».

 

La SGES travaille actuellement à définir les modalités d’une étude d’impact qui devra identifier les impacts environnementaux et sociaux potentiels associés au secteur d’affaire lié à la transformation du bois, afin de favoriser l’adoption de bonnes pratiques de l’industrie supportée par GSEZ. Elle est en train de développer un logiciel (ENABLON) permettant l’enregistrement et le suivi des informations et plaintes associées au développement durable afin de compenser certaines lacunes liées à de mauvaises procédures internes.

 

Cette volonté de corriger le tir a suscité l’enthousiasme des autorités gabonaises. « L’exploitation de l’huile de palme, qui est bonne pour l’activité économique et l’emploi, se fait dans le respect absolu des exigences environnementales. Tout au long du cycle d’exploitation, les vérifications les plus pointues sont réalisées pour nous en assurer », tempérait ainsi Brice Laccruche Alihanga, directeur du Cabinet du président de la République. Olam a aussi reçu le soutien du président Ali Bongo Ondimba d’après lequel « le développement économique et social ne se conçoit que dans une optique de développement durable ».

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