Lambert-Noël Matha a tenu a annoncé, le lancement dès vendredi 15 juin, de la révision des listes électorales gabonaises en vue des prochaines législatives, prévues avant cette fin d’année.
On avance vers des législatives. Ce mercredi, le ministre de l’Intérieur Noël Lambert Matha a annoncé que la révision de la liste électorale, dans le cadre des prochaines élections législatives, serait lancée à partir du surlendemain (15 juin). La procédure durera quinze jours, et s’achèvera donc le 29. Cette révision permettra également aux électeurs, de pouvoir notifier des changements de résidence. L’administration devra quant à elle collcter les certificats de décès ou des déclarations de disparition.
« Le département de l’Intérieur s’occupe essentiellement du processus en amont, c’est à dire l’élaboration de la liste électorale. La tâche principale du gouvernement suivant les instructions du chef de l’Etat Ali Bongo, est l’organisation de l’élection des députés à l’assemblée nationale. Ainsi ce vendredi 15 juin vont démarrer sur l’ensemble du territoire national des opérations de révision de la liste électorale et devra prendre fin le 29 juin prochain », a-t-il annoncé.
Le Ministre a précisé « qu’il ne s’agit pas d’une opération de réinscription tous azimuts des citoyens gabonais » – une opération coûteuse en temps, qui aurait pu compromettre engagement du gouvernement d’organiser le vote avant la fin de l’année. « Aussi, la révision que nous allons faire au Gabon à partir de vendredi prochain, prévoit une inscription de 25.000 à 30.000 électeurs ». Une deuxième phase axée sur les réclamations se fera en trois jours avant la remise de ladite liste prévue pour la fin du mois d’août à venir.
Les sites d’enrôlement sont les mairies d’arrondissement, les préfectures et les regroupements de villages. Les électeurs auront la possibilité d’accomplir leur devoir citoyen avec pour unique pièce la carte d’électeur. Lambert Noël Matha a néanmoins annoncé le lancement prochain de l’opération d’établissement de la carte nationale d’identité, qui sera désormais faite par la direction générale de la documentation et de l’immigration.
« Il nous est revenu parfois que certains agents enrôleurs se permettaient d’inscrire les gens au faciès. Tout gabonais détenteur d’une pièce d’Etat civile ayant 18 ans révolu a le droit d’aller se faire inscrire » a ajouté Lambert Noel Matha.
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