Le Gabon veut engager 3 milliards de dollars pour le climat

Economie, Gabon Life, Politique

Publié par La Rédaction le 6 Nov 2018

Signataire des Accords de Paris de 2015 et de nombreux autres textes internationaux en lien avec la préservation de l’environnement, le Gabon se voit comme un modèle en Afrique centrale. Les ambitions sont grandes, mais les financements pour faire avancer la transition écologique manquent souvent à l’appel. Le Conseil national climat du Gabon espère mobiliser près de 3 milliards de dollars afin de financer une trentaine d’actions en faveur du climat.

 

Les pays d’Afrique centrale savent déjà quelles conséquences terribles sont liées au dérèglement climatique. Le constat est déjà cruel et si les ambitions d’un pays comme le Gabon sont élevées pour changer la donne, les moyens pour y parvenir sont malheureusement souvent trop faibles. Le Conseil national climat Gabon a annoncé la couleur le 6 novembre. Ce sont 1 500 milliards de Fcfa (3 milliards de dollars) qui doivent être mobilisés afin de financer 8 programmes et 25 projets prioritaires.

 

Ce chiffre annoncé par Tanguy Gahouma, le secrétaire permanent du Conseil national climat a de quoi donner le tournis. Un document-cadre de planification stratégique a été également présenté afin d’y voir plus clair sur les moyens concrets à mettre sur chaque tâche évoquée. Les financements ne seront pas faciles à aller chercher, mais les pays industrialisés se sont engagés à participer largement à cet effort en accord avec la COP15 de Copenhague.

 

Le ministre gabonais du Développement durable, Jacques-Denis Tsanga ne cachait pas sa joie hier : « Notre pays dispose désormais d’un cadre d’investissement climatique qui vient renforcer sa politique ambitieuse en matière de lutte contre les effets du changement climatique ». Le ministre en est convaincu, « les acteurs identifiés à faciliter la mise en œuvre du Programme pays dont l’agenda climatique est clairement défini afin de permettre une meilleure captation des ressources issues de la finance climat ». Les pions sont sur leur case. Place donc au financement et à la mise en route des programmes et projets validés par les autorités gabonaises.