Huit personnes ont été arrêtées le jeudi 28 novembre à Libreville, au Gabon pour vol et blanchiment d’argent à la suite d’une répression de la corruption.
« Huit personnes ont été placées en détention préventive », a déclaré André Patrick Roponat, ajoutant qu’ils étaient accusés d’avoir « siphonné des fonds publics et de blanchir de l’argent ».
Le journal progouvernemental L’Union a rapporté la veille que plus de 85 milliards de francs CFA (129 millions de d’euros) s’étaient « volatilisés » au cours des deux dernières années au sein de la compagnie pétrolière gabonaise.
Des accusations selon lesquelles des dizaines de millions d’euros ont disparu des caisses de l’État circulent autour de hauts responsables, notamment Brice Laccruche Alihanga, qui a été pendant plus de deux ans directeur du cabinet du président Ali Bongo.
Brice Laccruche Alihanga a été limogé de ses fonctions le 7 novembre, au début d’une vague d’arrestations dans le pays, mais il a annoncé sur les médias sociaux qu’il entreprendrait une nouvelle mission pour « le président et pour le Gabon ».
Les enquêtes en cours font suite à l’opération Mamba, une campagne anti-corruption lancée en 2017 par Ali Bongo, qui lutte contre une maladie grave.
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