Le plus grand opérateur de télécommunications du Kenya, Safaricom envisagera d’attribuer un contrat au constructeur chinois Huawei pour le déploiement de son réseau de cinquième génération (5G) cette année, a déclaré son directeur général par intérim.
Le gouvernement américain a exhorté ses alliés européens et les autres pays à ne pas utiliser Huawei, l’un des fournisseurs de réseau de Safaricom avec Nokia, invoquant des problèmes de sécurité.
Accord de libre-échange fragilisé
« Nous utiliserons Huawei en 5G … Que ferons-nous des déclarations américaines sur la non-utilisation de Huawei ? Nous n’avons pas ce type de situations en Afrique », a déclaré le PDG par intérim, Michael Joseph.
L’implication de Huawei dans le réseau 5G de Safaricom pourrait entraver les pourparlers sur l’accord de libre-échange entre les États-Unis et le Kenya, qui ont été annoncés ce mois-ci précisent les analystes.
Michael Joseph a déclaré que Safaricom suivrait les directives de ses deux principaux actionnaires, Vodacom en Afrique du Sud et Vodafone en Grande-Bretagne.
Safaricom bientôt en Ethiopie
« Il y a une demande de plus en plus de bande passante, de plus en plus de vitesse », a-t-il déclaré, ajoutant que le réseau de services 5G serait d’abord proposé aux clients des grandes villes où la demande était la plus élevée.
Par ailleurs, Safaricom a annoncé son intention de se développer en Éthiopie, qui a promis d’ouvrir le secteur des télécommunications géré par l’État. Deux licences d’exploitation devraient être proposées.
Michael Joseph a indiqué que Safaricom mettait en place un consortium pour son offre. Le groupe comprendrait Vodacom, Vodafone, des investisseurs en capitaux financiers et d’autres opérateurs anonymes, a-t-il ajouté.
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