L’Éthiopie prévoit de publier un rapport provisoire sur le crash du Boeing 737 MAX

Actualités, International

Publié par La Rédaction le 24 Fév 2020

L’Éthiopie prévoit de publier un rapport intérimaire sur un accident mortel du Boeing 737 MAX, qui a tué 157 passagers et membres d’équipage, avant le premier anniversaire de l’accident, le mois prochain, évoque un responsable.

« Nous ne sommes pas prêts à publier le rapport final et nous publions donc un rapport provisoire qui sera publié avant l’anniversaire de l’accident. Nous sommes en train de le finaliser », a déclaré à Reuters Amdye Ayalew, le principal enquêteur sur les accidents du pays. Il a refusé de donner une date précise pour la publication du rapport final.

Le populaire avion 737 MAX de Boeing a été immobilisé dans le monde entier depuis le crash du 10 mars 2019, qui a tué tous les passagers à bord, et est survenu cinq mois seulement après le crash de Lion Air en Indonésie, qui a vu la mort de 189 personnes dans un avion du même modèle.

Le vol 302 d’Ethiopian Airlines s’est écrasé dans un champ six minutes après le décollage d’Addis-Abeba, la capitale éthiopienne.

Un rapport final loin d’être achevé

Conformément aux règles supervisées par l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale, l’OACI, l’Éthiopie devrait publier un rapport final avant le 10 mars, date anniversaire du crash. L’OACI ne participe pas aux enquêtes sur l’incident.

Le porte-parole du ministère éthiopien des Transports, Musie Yehyies, a refusé d’expliquer pourquoi le rapport final n’était pas publié et a déclaré samedi que le comité d’enquête devrait se réunir dans les prochaines semaines pour y travailler.

Selon Reuters, un haut responsable du ministère des Transports, a déclaré de façon anonyme que le rapport final était loin d’être achevé.

En avril de l’année dernière, l’Autorité Ethiopienne d’Aviation Civile a publié un rapport préliminaire qui a révélé que des lectures de capteur défectueuses et de multiples commandes automatiques pour abaisser le nez de l’avion Boeing ont contribué à l’accident mortel et ont rendu difficile à l’équipage la reprise de contrôle de l’appareil.