Rencontre Bongo – Royal : un point sur le développement durable

Economie

Rencontre Bongo – Royal : un point sur le développement durable

La ministre française de l’Environnement et de l’Energie s’est rendue au Gabon la semaine dernière dans le cadre d’un voyage de mise en œuvre des politiques décidées lors de la COP 21. Elle y a rencontré le président de la République gabonaise, Ali Bongo Ondimba, et les deux personnalités publiques ont longuement discuté du développement durable au Gabon – un sujet de fierté pour le pays.

 

L’audience entre le Président Ali Bongo Ondimba et la ministre française Ségolène Royal a s’inscrit dans le sillage et l’application des accords de la conférence internationale sur le climat (COP21) qui a eu lieu en décembre 2015 à Paris, la capitale française. Il était donc question de l’accès de l’Afrique aux énergies renouvelables et la protection de l’environnement.

 

La présidente de la COP21 a salué « les politiques exemplaires du Gabon » dans le domaine du développement durable. « J’ai souligné, a indiqué Mme Royal, l’implication très forte du Président Bongo Ondimba et de son équipe durant la COP21. Je suis donc venue écouter les attentes des autorités et demander un soutien du Gabon. » En effet, le Gabon s’était doté « d’outils, de technologies et d’institutions pour mettre à sa portée l’atteinte d’objectifs de développement plus propres et plus rationnels. »

 

Présenté lors du dernier Conseil national sur les changements climatiques, le Plan national d’affectation du territoire (PNAT), par l’optimisation de l’usage de la terre et des ressources, doit permettre de réduire de moitié les émissions de gaz à effet de serre à l’horizon 2025. Au cours de cette audience, le Chef de l’Etat a lui réaffirmé avec conviction sa volonté de voir l’Afrique « faire partie de la solution que doit apporter l’humanité au défi complexe posé par le changement climatique »

 

Ségolène Royal a plaidé pour le déploiement rapide de l’Initiative sur les énergies renouvelables en Afrique, telle que proposée par les chefs d’Etat africains à la COP21, L’objectif est d’augmenter la capacité installée du continent en énergies renouvelables de 10 GW d’ici 2020 et de 300 GW d’ici 2030. La ministre française a relevé au passage que 80% de la population gabonaise avait accès é l’énergie, largement au-dessus de la moyenne continentale à 50%.

 

Le Chef de l’Etat a poursuivi ce raisonnement en développent sr son ambition de porter la capacité de production énergétique du Gabon à plus de 1200 MW en 2020 grâce à des investissements dans la production gazière, hydroélectrique et par la promotion des énergies renouvelables. « Nous sommes en train de construire, réaffirme le Chef de l’Etat, un nouveau modèle de développement qui, conciliant croissance économique, bien-être social et préservation de l’environnement, offrira à tous une égalité des chances. »